On y est ! Universal Analytics tire sa révérence après de nombreuses années de bons et loyaux services aux professionnels du marketing. Ce changement forcé en a poussé beaucoup vers le successeur désigné GA4, mais aussi vers d’autres solutions comme Piano, Piwik Pro ou encore Matomo.
Bandeau rouge angoissant, compte à rebours, mails incessants et même création de compte forcé. Google aura fait le forcing pour pousser à l’adoption de la nouvelle mouture de sa plateforme webanalytics. Ce vent de panique trahissait l’inquiétude de ne pas voir assez de comptes migrer vers Google Analytics 4 et donc de perdre un grand volume de données à partir du 1er juillet 2023 (pour la version gratuite d’UA).
Les deux dernières années auront été chaotiques pour la solution de Google ! Le lancement de GA4 en octobre 2020 en version bêta (qui était en réalité une pré-alpha, à la vue des manquement de la plateforme) aura plus inquiété les utilisateurs que les motiver à découvrir la nouvelle mouture. La faute à une interface utilisateur complexe et la difficulté à retrouver ses petits en comparant avec Universal Analytics.
La décision de la CNIL en février d’interdire Google Analytics en France (aussi bien UA que GA4) n’a pas arrangé les choses. Même si bon nombre d’acteurs continuent de l’utiliser, de grands groupes se sentant sous le courroux de la CNIL ont préféré adopter un autre outil.
Quoi que vous décidiez, il est nécessaire de migrer (si ce n’est déjà fait) votre solution de webanalyse, sans quoi vous devenez aveugle de ce qu’il se passe sur votre site web.
Malgré des faiblesses GA4 reste une bonne alternative. Google amène depuis des semaines des mises à jour presque hebdomadaire pour combler des lacunes et on ne doute pas que la version 4 montera en puissance avec les années. Côté réglementation il est possible d’être en conformité grâce à la proxyfication (voir newsletter de janvier 2023) par le biais du tracking server-side.
Mais là où Google était en presque monopole durant des années, il existe désormais de nombreuses alternatives très qualitatives, offrant des atouts sur l’aspect ePrivacy sur lequel Google ne peut rivaliser aujourd’hui.
Pour terminer, n’oubliez pas que changer d’outil ne signifie pas uniquement de mettre à jour son plan de marquage et configurer la solution choisie. La migration embarque très souvent la mise à jour des sources de ses tableaux de bord, ses chartes de liens trackés (UTM) et la mise à jour de certaines conversions dans Google Ads (si vous utilisiez l’import depuis UA).
De quoi ajouter quelques lignes dans sa “to do list” à l’approche de la période de soldes !